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Le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince trouve des arguments pour exiger la libération de Robinson Pierre Louis

Dans une note en date du samedi 23 juillet 2022 et signée de la bâtonnière Marie Suzie Legros, le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince se dit “ consterné” par l’arrestation suivie de la détention du secrétaire général du barreau de Port-au-Prince, Robinson Pierre Louis, accusé d’avoir utilisé son influence pour obtenir la libération de deux trafiquants d’armes et de minutions incarcerés dans le dossier de la cargaison de Port-de-Paix.

La consternation du Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, vient du fait que la Police n’avait pas “ demandé préalablement” à la bâtonnière l’autorisation de mettre la main au collet du maître, conformément aux prescrits de la loi.

Selon la lecture du Conseil, l’arrestation du secrétaire général du barreau de Port-au-Prince, accusé de forfaiture, de suspiçion de corruption, de traffic d’influence et d’association de malfaiteurs, est une véritable menace “ pour les droits fondamentaux des avocats” et va jusqu’à jeter l’opprobe sur la corporation.

Rappelant que le conseiller du ministre de la justice est gardé à vue manu militari par la Direction Centrale de la Police Judiciaire, le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, se donne un argument pour exiger la “ libération sans délai » de l’avocat sans se prononcer, pour autant sur les fondements de l’arrestation.

Ainsi, le Conseil de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince, estime que les conventions, les lois et règlements garantissant le libre exercice de la profession d’avocat seront respectées par les autorités de la poursuite.

Acussé de Forfaiture, de suspiçion de corruption, de tragic d’influence et d’association de malfaiteurs, le secrétaire général du barreau de Port-au-Prince, Robinson Pierre Louis est indexé par l’ancien commissaire du gouvernement de Port-de-Paix Michelet Virgile, depuis sa cellule de prison, comme celui qui a usé de son influence pour exiger la libération de 2 trafiquants d’armes, Georges Jonas et Fritz Jean Rélus.

Ces 2 hommes ont été atrêtés pour leur implication dans l’importation illicite d’armes et de munitions découvertes à Port-de-Paix au début du mois de juillet.

Lors 120 00 cartouches, 9 pistolets, 1 revolver et 30 chargeurs de fusil AK-47 ont été saisis au domicile d’Edy Lafrance à Port-de-Paix.

Selon les révélations de l’ancien commissaire du gouvernement Michelet Virgile, le propriétaire du bateau dénommé Lilie, Jonas Georges et celui qui était chargé de recevoir la cargaison Fritz Jean Relus, ont pu sortir de prison sous ordre du conseiller du ministre de la Justice, Robinson Pierre Louis, contre l’attente de toute une société croupissant sous les lois des gangs armés alimentés par de tels trafics.

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