Pluie de réactions après l'assassinat du directeur de l'EPPLS Yvon Buissereth

Pluie de réactions après l’assassinat du directeur de l’EPPLS Yvon Buissereth

L’ancien sénateur lavalas du Sud, Yvon Buissereth vient allonger la liste des victimes de l’insécurité qui fait rage en Haïti, ces dernières années.
Sous son chapeau de directeur général de l’Entreprise Publique de Promotion de Logements Sociaux (EPPLS), Yvon Buissereth devient le premier officiel emporté par l’insécurité imposée par les gangs armés jouissant de la clémence des autorités qui ne cessent de déplorer au lieu d’agir.
Après l’assassinat de l’officiel du gouvernement et de son chauffeur, le Premier ministre Ariel Henry, sort de sa presbytie pour essayer de voir ce qui se passe sous son nez.
Dans un tweet publié dans la matinée du dimanche 7 août 2022, le chef de l’exécutif monocéphale, dit « condamner avec la dernière rigueur et sans réserve l’acte perpétré samedi dernier par de gangs armé de Laboule contre le directeur de l’EPPLS Yvon Buissereth ».
Avant lui, dans la nuit du samedi 6 août, le président du tiers du Sénat de la République Joseph Lambert, dans un tweet, a qualifié de « révoltant l’assassinat par le chef de gang, nommé «Timakak», du directeur général de l’ EPPLS Yvon Buossereth, à Laboule 12, dans l’après-midi du samedi.
Pour le président du Sénat dysfonctionnel, «Il s’agit d’un crime de plus dont le Sénat de la République continuera de pleurer pendant longtemps ». L’élu du Sud-Est n’a pas tari d’éloge en faveur de la victime qui, selon lui, était un homme plein d’amour pour son pays.
Dans son tweet, Ariel Henry soutient que « les assassins ainsi que tous les autres criminels qui sèment le deuil dans le pays seront poursuivis dans leurs derniers retranchements, en vue de répondre de leurs actes devant la justice », encourageant la PNH à continuer avec les opérations entamées depuis le début de semaine contre les gangs armés.

Samuel Celiné