La Police et l’Armée en sous-effectif et mal équipées ne peuvent pas toutes seules, venir à bout des gangs armés qui pillulent dans le pays, selon le responsable du Secteur Démocratique et Populaire déchiré, André Michel.
Lors d’une interview à Radio RFM, dans la matinée du jeudi 23 mars 2023, André Michel continue de réclamer le déploiement d’une force multinationale sur le sol haïtien pour aider à mater les gangs armés.
Le vaillant André Michel qui, lors des mouvements de l’opposition, en 2019, promettait de résoudre le problème de l’insécurité au lendemain même de l’éviction de Jovenel Moïse du pouvoir, ne peut aujourd’hui, qu’appeler au secours, face à la réalité.
Pourtant, loin de s’avouer vaincu et montrer son béjaune, l’avocat André Michel se trouve une défense : « Je disais ça en 2019, et Jovenel Moïse est assassiné en 2021, 2 ans plus tard. Ils ont eu le temps d’armer les gangs. De plus, l’équipe provenant de la Cour de Cassation qu’on proposa pour diriger le pays après Jovenel Moïse n’y parvenait pas ».
Selon André Michel, ce sont ceux qui ont dirigé le pays entre 2011 et 2021 qui ont créé et alimenté les gangs armés qui font la loi aujourd’hui dans le pays et non les autorités en place, en dépit du fait que certains soient indexés par des chefs de gangs comme Vitelhomme Innocent comme des mentors qui lui a poussé vers la violence armée lors de la bataille politique contre l’ancien président Jovenel Moïse.
Quant à la nonchalance du pouvoir qu’il supporte face à l’alimentation des gangs armés en armes et munitions aujourd’hui, André Michel joue sur la porosité de la frontière haïtiano-dominicaine, des ports et aéroports du pays, pour expliquer le manque de résultats du pouvoir.
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