Pas question pour le Canada de prendre le commandement d’une force multinationale en Haïti pour mater les violences des gangs armés comme l’auraient souhaité les États-Unis d’Amérique qui tentent de persuader le pays de Justin Trudeau sur cette éventualité.
Lors du Premier jour du Sommet entre le Président américain Joe Biden et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, le jeudi 24 mars, ce dernier s’est exprimé, pour la première fois, de manière explicite sur le dossier.
Sans langue de bois, Justin Trudeau écarte catégoriquement toute idée que son pays prenne la tête de 4 000 soldats en Haïti comme Washington le souhaite.
L’armée canadienne dit craindre que ses soldats soient la cible d’attaque des gangs armés ainsi que des bavures militaires en cas de riposte.
Précautionneux, le Canada se retrouve plutôt dans l’idée d’accompagner la Police nationale en investissant dans la formation des policiers haïtiens.
Ainsi, le Premier ministre canadien envisage de proposer au Président américain un plan d’urgence de 250 millions de dollars en faveur de la Police haïtienne.
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