Et la gazoline vient jeter de l’huile sur le feu en Haïti

Et la gazoline vient jeter de l’huile sur le feu en Haïti

La capitale haïtienne s’est réveillée en ébullition le mercredi 13 juillet 2022.

Pour cause, des citoyens, notamment des chauffeurs de taxis-motos protestent contre la rareté de carburant qui perdure sur le marché national sous le regard impuissant ou nonchalant des autorités de l’État.

Ainsi, ils ont érigé des barricades de pneus enflammés et lancer des pierres en direction des passants de diverses artères de la région métropolitaine de Port-au-Prince telles que Canapé-Vert, Lalue et Delmas.

Ils entendent, par ce mouvement, presser le gouvernement à agir contre la rareté provoquée et le marché noir concocté par des responsables des pompes à essence dans le pays.

En effet, pour pouvoir réaliser beaucoup plus de bénéfices, certains propriétaires de stations-service sans vergogne, profitent du laxisme des autorités, pour vendre la gazoline au prix fort, la nuit, à des individus qui vont l’écouler sur le marché noir.

À Port-au-Prince, le spectacle est déstabilisant. À l’ombre même des stations-service qui prétextent n’avoir pas de carburant à vendre au consommateur final, des petits détaillants, offrent le produit à des prix plutôt exorbitants.

Ce 13 juillet 2022, le gallon de la gazoline se vendait jusqu’à 1 000 gourdes dans certaines zones de la capitale alors que le prix est 250 gourdes pour des autorités qui peinent à faire respecter leurs décisions.

Samuel Celiné