Environ 24 heures après son départ pour les Bahamas pour participer à une rencontre entre la Vice-présidente américaine, Kamala Harris et des leaders de la CARICOM, le Premier ministre haïtien Ariel Henry revient au pays.
Lors d’un point de presse tenue au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture, le chef du gouvernement n’a fait que déballer une série de promesses faites par des acteurs de la région, au profit des Haïtiens.
En première position dans la tête du chef du gouvernement, la décision des États-Unis de prolonger le loi HOPE en faveur d’Haïti et les promesses d’assistanat de la Vice-présidente américaine, Kamala Harris qui espère faire un don de 53.7 millions de dollars américains pour sortir plus de 4 millions d’Haïtiens d’une crise alimentaire aigue.
Outre des promesses des États-Unis qui disent vouloir renforcer la PNH, Ariel Henry retient les promesses de la Jamaïque de participer à toute éventuelle force internationale intervenant en Haïti.
Et s’il faut éviter toute sensation du déjà vu dans les propos d’Ariel Henry, on doit s’attacher au fait qu’il vient d’écrire, pour une énième fois, au Secrétaire général de l’ONU pour solliciter une intervention militaire dans le pays.
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