Le leader de la plateforme Pitit Desalin, Moïse Jean Charles a renoué avec le macadam, mais aussi avec les séances de gaz lacrymogène que la Police, très performante quand il s’agit de disperser des manifestations, distribue sans ménagement.
Comme il l’avait annoncé vendredi dernier, le leader de la plateforme Pitit Desalin, Moïse Jean Charles était dans les rues de Port-au-Prince, le dimanche 4 février 2024, dans le cadre d’une manifestation antigouvernementale et comme d’habitude, son bain de foule s’est terminé dans le chaos.
Tout allait bien pour Moïse Jean Charles lors de cette manifestation qui longeait la route de Delmas, traversait Pétion-ville avant redescendre par Bourdon dans l’espoir de rallier Musseau, là où se trouve la résidence officielle du Premier ministre Ariel Henry.
Cependant, à l’approche de Musseau, la Police qui accompagnait la foule dansant comme au carnaval, a changé son fusil d’épaule pour empêcher à Moïse Jean Charles et sa bande dansante d’atteindre leur destination.
Devant l’insistance de la foule qui ne s’était pas munir de « bouteilles et de bâtons » comme l’avait indiqué Moïse Jean Charles, vendredi, la Police a sorti les grands moyens et le leader se faisait gazer parmi la foule qui courait dans tous les sens.
Essoufflé et imbibé de gaz, Moïse Jean Charles annonce la poursuite de la mobilisation visant à renverser le pouvoir en place
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