Crise en Haïti : Les Américains risquent de sortir leur plan B

Crise en Haïti : Les Américains risquent de sortir leur plan B

Le délai octroyé par la CARICOM aux acteurs haïtiens pour designer des représentants devant former le Conseil présidentiel arrive à expiration, le mercredi 13 mars 2024.

Le Département d’État américain, par le biais de son porte-parole, Matthew Miller était clair là-dessus: la nomination des membres du Conseil présidentiel doit se faire dans les prochaines 24 à 48 heures, informant que si les structures ne soumettent pas leurs noms, un plan B sera mis en œuvre.

Cependant, sur les terrains en Haïti, les politiques se battent encore pour se défaire des intérêts personnels qui les animent et designer leurs représentants au sein de ce Conseil.

Si les partis politiques Ede/Red et Compromis historique ont désigné Marie Ghislaine Monpremier, Lavalas, Lesly Voltaire, Accord 30 janvier Edgard Lebalnc, Montana, Fritz Alphonse Jean, Laurent St-Cyr pour le secteur privé et Pierre Jean Raymond André pour la diaspora au sein dudit Conseil, le choix de l’accord du 21 décembre laisse à désirer.
Dans ce groupe, la division fait rage autour du choix de Vikerson Garnier, Charles Tardieu et Levaillant Louis Jeune.
De leur côté, le duo Pitit Desalin/ Réveil national qui étaient appelés à désigner un représentant, ont exprimé catégoriquement leur refus d’y participer.

Selon le porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller, l’Administration américaine souhaite qu’un Premier ministre soit nommé immédiatement après la formation du conseil présidentiel.

Samuel Celiné