Quand le leader Moïse Jean Charles suit le courant Guy Philippe

Quand le leader Moïse Jean Charles suit le courant Guy Philippe

Tout comme ses collègues de la structure dénommé Réveil National pour la Souverainneté d’Haïti, avec qui, il était appelé à faire équipe pour désigner un représentant au sein du Conseil présidentiel proposé par la CARICOM, le leader de la plateforme Pitit Desalin, Moïse Jean Charles rejette la proposition de l’organisation régionale.

Lors d’une conférence de presse le mercredi 13 mars 2024, le leader de Pitit Desalin annonce sa décision de ne pas adhérer à la proposition de la CARICOM.

Au milieu d’une cinquantaine de partisans criant « jusqu’au bout » après chaque phrase du leader, Moïse Jean Charles justifie son refus de marcher dans la logique de la CARICOM, par le fait qu’il n’entend pas « négocier avec le gouvernement qu’il vient de renverser, accepter des éléments de la classe économique prennent la tête de la politique et accepter le déploiement de la Mission multinationale en Haïti », comme le souhaite l’organisation.

Pour Moïse Jean Charles, le conseil créé par le Réveil national qui dit avoir recueilli le consentement d’une centaine de partis et d’organisations politiques, est incontournable.

Ce document prône un Conseil formé de Guy Philippe, Duret Durin Junior et Françoise Saint-Vil Villier pour diriger le pays.

Pour installer ce Conseil présidentiel loin des aspirations de la CARICOM et de la communauté internationale, Moïse Jean Charles appelle ses partisans à la mobilisation quitte à « attaquer les bureaux de l’État », lance Moïse Jean Charles.

Samuel Celiné