Le Premier ministre Ariel Henry n’avait pas pu rentrer au pays comme s’était prévu le lundi 4 mars 2024.
Apres sa visite au Kenya ou un accord a été signé pour le déploiement de policiers kenyans au sein de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti, le chef de l’exécutif monosépale se retrouve coincé à l’extérieur du pays.
En effet, suite aux actes de violence ayant conduit à la libération de milliers de prisonniers par une coalition de gangs armés opérant à Port-au-Prince, les samedi 2 et dimanche 3 mars dernier, plusieurs compagnies aériennes dont American Airlines, Jet Blue et Spirit Airlines ont annulé, le lundi 4 mars 2024, tous leurs vols vers Port-au-Prince.
Un coup dur pour le Premier ministre qui dirige un pays ne possédant même pas un avion officiel.
La rumeur laissant croire que le chef du gouvernement se préparerait à atterrir à l’aéroport du Cap-Haitien pour éviter l’aéroport de Port-au-Prince, théâtre, ce jour-là, d’affrontements entre bandits et force de l’ordre, a soulevé la colère de la population capoise qui érigeait des barricades dans la deuxième ville du pays.
Jusqu’à ce mardi matin, le Premier ministre se trouvait encore aux Etas- Unis d’Amérique, selon une source proche du gouvernement qui n’était pas en mesure de confirmer si Ariel Henry a trouvé une nouvelle stratégie pour rentrer au pays ou non.
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