L’avancée spectaculaire des gangs armés qui, par leur soif de nouveaux territoires chassent des populations entières, la crise politique où chaque acteur se pose comme l’homme de la situation ou la crise économique jetant les citoyens dans une misère abjecte, rien ne saura empêché la réouverture des classes, le lundi 11 septembre 2023, selon le plan du ministère de l’Éducation nationale.
En dépit des complaintes, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle n’entend pas faire marche arrière et priorise cette année l’approche de « Lekòl pa ka tann » en lieu et place de l’idée de l’école « Ti Pa Ti pa » comme ce fut le cas pour l’année académique 2022-2023.
Si dans la logique de « Lekòl pa ka tann », les autorités ne pensent qu’à respecter la date du 11 septembre prévue pour la rentrée, la réalité contraint, au contraire, les parents et les responsables d’institutions scolaires, à prioriser l’approche de « Lekòl Ti pa Ti pa », dans un pays où les autorités peinent à prouver une once de responsabilité.
Preuve de cette contradiction, diverses écoles, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, à travers des notes publiées à l’intention des parents, rappellent qu’elles se trouvent dans l’impossibilité de réouvrir leurs portes à la date du 11 septembre, vue la dégradation de la situation sécuritaire du pays.
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