Les croquettes pour chat, « ppimanje mimi » : des avantages sur toute la ligne

Les croquettes pour chat, « ppimanje mimi » : des avantages sur toute la ligne

Le prix du sac croquettes destinés a l’alimentation des chats augmente considérablement depuis que les jeunes femmes haïtiennes en consomment dans l’espoir de se faire grossir  les fesses.

La nouvelle relative à la consommation par des jeunes femmes haïtiennes de la nourriture destinée aux chats, ne cesse de susciter des réactions sur la Toile et  du côté des nutritionnistes.

Ces derniers révèlent  un certain   nombre de risques de maladie auxquels sont exposés  les consommateurs de cet aliment.

Une telle pratique constitue  pourtant, une manne  à la fois pour les  importateurs et  les détaillants de ces produits.

Assise sous un soleil de plomb , un large chapeau  en paille vissé  sur la tête, Maricile Pierre (non d’emprunt) qui vendait des vêtements dans les environs du marché Salomon,  s’est vite reconvertie en vendeuse de croquettes.

Cette décision est justifiée en raison d’une importante marge bénéficiaire découlant de cette  affaire, indique-t-elle.

Maricile laisse entendre que tout a commencé un jour alors qu’elle rentrait du marché, fatiguée et découragée pour n’avoir pas réussi  à connecter  assez d’argent pour  faire bouillir la marmite, une voisine est venu lui parler de l’opportunité qu’offre la vente de la nourriture aux chats.

Après avoir analysé les différents paramètres«  je  me suis résolue à me lancer dès  le lendemain matin , dans cette nouvelle aventure, explique  la quadragénaire».

Rien ne laissait présager  que cette aventure allait autant  durer, déclare cette mère de trois enfants en bas âge.

Elle confie que les trois premières semaines  ne lui étaient pas bénéfiques au point qu’elle pensait à retourner à la case de départ.

Nous sommes au mois d’avril, le sac de la nourriture aux chats se vendait au prix de 6 mille gourdes, à l’époque quelqu’un devait avoir 100 gourdes  pour en retirer une petite marmite rappelle madame  Pierre.

A son avis, tout allait changer lorsque  les femmes ont commencé à utiliser cette denrée dans des recette pour   faire pousser leurs fesses, question de charmer les hommes se rappelle -t-elle.

Le prix de la croquette a vite augmenté  passant de 3 mille  à  8 mille gourdes ,dans un premier temps, pour atteindre 5 mille cent gourdes  raconte Maricile pierre, qui affirme  toutefois avoir tiré plus de bénéfice dans la dynamique de la hausse du prix de ce produit.

Aujourd’hui, la petite marmite de ce produit destiné à la consommation des chats se vend  à  200 gourdes  poursuit-t-elle.

Elle dit cependant constater depuis quelques jours une  certaine  accalmie dans la vente de ce produit.

« Je pouvais  écouler deux sacs  contenant des nourriture  aux chats par jour  durant tout un mois tant la demande  était grandissante. Aujourd’hui la réalité est tout autre, je peine à vendre  la  moitié du sac de cette nourriture « , se désole -t-elle.

Elle  est très remontée  contre ceux qui critiquent les jeunes qui s’adonnent à cette pratique. « toute personne est  libre de  faire son choix, peu importe les conséquences qui peuvent en découler, pourvue que celui ci a été fait de manière consciente», justifie  cette originaire de la ville des Cayes.

Elle s’en prend également aux jeunes hommes qui prennent le malin plaisir à passer en dérision, les jeunes femmes afin de les pousser à abandonner cette pratique.

Maricile est très amère puisque tout renoncement à cette pratique met en péril ses projections  économiques établies à la faveur de ce commerce.