Bras de fer entre le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince et le directeur départemental Ouest-1 de la PNH

Bras de fer entre le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince et le directeur départemental Ouest-1 de la PNH

Le commissaire du gouvernement  près le  tribunal de première instance de Port-au-Prince  fustige   le comportement  du  directeur départemental Ouest-1 de la PNH qui, dit il n’a  pas donné suite fovarable  aux deux lettres qu’il   lui avait adressées, après la prise du Palais de Justice par des membres du gang « 5 second » opérant à Village de Dieu.

Dans la première  correspondance envoyée  en date du 10 juin 2022, « j’ai demandé au  directeur  départemental Ouest-1 de la PNH de prendre des dispositions pour sécuriser le tribunal de première instance de Port-au-Prince », dévoile Jacques Lofontant qui poursuit : « n’ayant pas reçu de réponse,  j’ai envoyé une nouvelle lettre en date du 15 juin dans  laquelle j’ai  demandé à ce qu’il m’envoie  deux véhicules blindés et des  policiers devant m’accompagner  au Palais Justice pour réaliser le constat des dégâts causés par des hommes armés occupant ce bâtiment ».

Des démarches qui sont restées lettres mortes, selon le commissaire du gouvernement qui aujourd’hui encore, dit attendre avec impatience la réaction du responsable de la DDO-1.

Le commissaire du gouvernement rappelle que la police est une institution hiérachisée et qu’il est fort probable que la réponse à ses lettres lui soit parvenue dans les prochaines heures.

Déloger les bandit qui occupent de force le Palais de Justice de Port-au-Prince est du ressort de la police Nationale qui a, entre autres missions, de sécuriser les bâtiments publics, souligne le commissaire d’un air satisfait.

Et si l’on persiste à lui reprocher d’avoir pris la poudre d’escampette devant des bandits, l’homme de loi peut se justifier en lâchant : « Je ne suis qu’un commissaire du gouvernement  qui, au  regard de la loi, conduit la politique pénale du gouvernement », même si ce défenseur de la société admet que l’acte perpétré par les bandits du Village de Dieu est un crime contre la sûreté intérieure de l’État.