Petits faux pas de l’opposition à Port-au-Prince

Petits faux pas de l’opposition à Port-au-Prince

L’opposition au pouvoir du Premier ministre Ariel Henry n’a pas su manifester à Port-au-Prince, comme c’était prévue, le jeudi 15 février 2024.

Si à l’appel des responsables politiques comme le leader de « Pitit Desalin », Moise Jean Charles, des dizaines de militants s’étaient rassemblés au carrefour de l’aéroport, aux côtés de quelques politiciens, dans la matinée, la Police n’a pas pris du temps à s’inviter en trouble-fête pour disperser la foule à coups de grenades lacrymogènes.

Ainsi, trop peu pour résister, la manifestation qui visait à réclamer le départ d’Ariel Henry qui s’accroche au pouvoir, a été étouffée dans l’œuf.

En début de semaine, une manifestation réunissant quelques dizaines de militants à l’appel de l’ancien Premier ministre, Claude Joseph qui réclame la sécurité à son successeur, avait connu le même sort à Delmas 32.

Depuis, le dernier faux-pas de la « révolution » le 7 février dernier, les politiciens peinent de plus en plus à convaincre les Haïtiens à participer aux manifestations antigouvernementales.

Samuel Celiné