Trempée dans un scandale de corruption, Rosemila Petit-Frère boude une invitation de la Justice

Trempée dans un scandale de corruption, Rosemila Petit-Frère boude une invitation de la Justice

Citée à comparaitre au cabinet du juge d’instruction Jean Wilner Morin, le mercredi 28 juin 2023, l’ancienne mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère a brillé par son absence.

A travers une correspondance adressée au juge d’instruction, ses avocats du cabinet Delcy et Associés, expliquent que leur cliente, Marie Rosemila Saint-Vil Petit-Frère n’est pas en mesure de comparaitre au cabinet d’instruction pour être entendue à titre de témoin, pour des raisons médicales.

Dans leur correspondance, les avocats dévoilent que Rosemila Petit-Frère qui avait subi 4 interventions neurochirurgicales en 2021 et 2022 et un suivi post-opératoire le 19 juin 2023, est contrainte de se reposer pendant une période de 6 semaines jusqu’au 30 juillet 2023.

Ainsi, les avocats de Rosemila Petit-Frere appellent le juge instructeur à appliquer l’article 69 du Code d’Instruction criminelle qui autorise le juge d’instruction à engager le service du Juge de paix de la Commune de l’Arcahaie pour recevoir les dépositions de Rosemila Petit-Frere dans sa résidence, au cas ou le juge ne souhaiterait pas attendre que cette derniere sorte de sa convalescence.

Rosemila Petit-Frère, proche du pouvoir d’Ariel Henry après une période d’intense opposition au pouvoir de Jovenel Moise, est trempée dans un scandale de corruption impliquant sa protégée, la Directrice générale de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS) Edwin Tonton, écrouée depuis le 23 avril denier.

Outre Edwin Tonton, les nommés Pierre Richard Vales, Yvrose Alcide et Hector Dominique Bernardin se trouvent eux aussi, derrière les barreaux dans le cadre du dossier de détournement de biens publics, prise illégale d’intérêt, complicité de faux et usage de faux, trafic d’influence et association de malfaiteurs au sein d’une CAS créée pour soutenir les plus faibles.

Samuel Celiné