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Un énième signataire de l’accord du 11 septembre menace de tourner le dos à Ariel Henry

Le parti MOPACMH, signataire de l’accord du 11 septembre du Premier ministre Ariel Henry dresse un tableau sombre de la situation du pays et estime que le rêve poursuivi à travers cet accord, est loin d’être une réalité avec Ariel Henry.
Ce parti menace de se désolidariser du pouvoir, si rien n’est fait pour redresser la barque.
Sur demande des responsables de ce parti, Radio graphie publie cette note.

MOPACMH
NOTE DE CONSTAT

Peuple Haitien, en notre qualité de parti politique responsable , issu de la matrice du peuple combattant, les situations bouleversantes et sans précédent dans les annales du pays nous interpellent.
Le parti-MOPACMH , après la mort crapuleuse de Monsieur Jovenel Moïse, Ex-président de la République d’Haïti avait signé avec le gouvernement de Monsieur ARIEL HENRY, un accord politique baptisé ACCORD 11 SEPTEMBRE.

Un an a, depuis que ledit accord a vu le jour, rien n’a changé jusqu’a date. L’objectif premier de cette initiative c’était de mettre Haïti sur les rails de la gouvernabilité, projetant ainsi à l’horizon la velléité d’une bonne gouvernance, aux fins d’empêcher au pays ce qu’il vit aujourd’hui.

Le constat flagrant

À la lumiere d’une analyse conjoncturelle profonde, le Parti politique MOPACMH reste encore inassouvi. Le rêve qui le motivait à signer l’accord 11septembre est loin de devenir réalité jour après jour . Tous les secteurs de la vie nationales restent perturbés ne sachant à quel saint se vouer.

1.L’insécurité

Aujourd’hui le parti-MOPACMH assiste à une montée vertigineuse voire dégradante de I’insécurité. Cette situation entraîne derrière elle tous les méfaits qui ne font que deshumaniser le peuple haïtien.

Le pays se transforme en un véritable champ de bataille entre bandits armés. Ils tuent les paisibles citoyens. Ils investissent les maisons, pillent les entreprises commerciales, ils imposent leurs lois et l’Etat impuissant obéit, incapable de contrecarrer leurs forfaits. Toutes villes du pays du pays sont sous le contrôle exclusif de ces malfrats sans foi ni loi. Le palais de justice est pris en otage sous les yeux complices de l’Etat , si on peut encore en parler, soit par un petit groupe minoritaire, soit par des bandits armés.

Une telle situation n’est pas sans conséquence sur la vie de tous les secteurs de la vie nationale.

1.L’Éducation

Les écoles et les universités ne fonctionnent pas sinon au rabais, parce que des vagues d’envelevements d’ étudiants, de personnels enseignants en sont pour beaucoup.

  1. Les delocalisations forcées des habitants de certaines zones telles que Cité Soleil, Tabarre , Torcelle, Pétion-Ville, Delmas, Port-au-Prince, pour ne citer que celles-là,affectent les familles créant ainsi des dépenses additionnelles accrues, non prévues dans leur budget, pour se relocaliser.

  2. Le Ministre de la Justice, Garde des sceaux de la République, garant de la justice dans le pays ayant été soupçonné d’implication d’enlèvement contre rançon; le Commissaire du Gouvernement est décrié ,l’accusant de traficant d’armes et de munitions illégales dans le pays; malgré les gabegies administratives des directeurs généraux au sein des boîtes de l’Etat, il ne peut ainsi exercer aucune autorité sur aucun contrevenant.

L’ambasade américaine arrive même à révoquer son visa. Quelle humiliation pour un homme d’État de son état !

La situation n’est pas différente du côté du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales. L’État est inexistant.

  1. Les douanes constituent de véritables portes ouvertes pour le passage d’armes et de munitions.

5.Fuite des capitaux.
Dans les secteurs des affaires, toutes les entreprises sont enclines à baisser leur rideau. Leurs propriétaires sont aux abois. Ils ne savent pas a qui s’adresser. L’état a failli à sa responsabilité républicaine. Il perd son autorité. Il ne garantit aucun espoir de la rétablir . Les entrepreneurs pour la plupart délocalisent leurs entreprises à destinations du pays voisin. On assiste ainsi:
a) une perte de devise massive
b) une perte d’emplois conciderable
c) Haïti devient dans ce cas decapitalisée.
Dans ce cas peut-on parler de PIB?
On assiste à une inflation san précédent dans l’histoire économique du pays, avec un taux d’inflation qui avoisine 30%. Ne convient- il de parler d’une économie d’après guerre?

  1. Tous les cadres du pays émigrent vers d’autres territoires.
  2. L’augmentation des coûts de l’écolage est presque au double. Que dit l’Etat dans ce cas, qui devrait être le régulateur pour créer une harmonie entre parents et écoles?

Le parti-MOPACMH, fort de ce constat alarmant, en sa qualité de parti avangardiste, demande au Premier Ministre de respecter l’accord de 11 Septembre , sinon dans les jours qui viennent le Parti-MOPACMH se désolidarisera de cet accord.

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