Réaction mi-figue, mi-raisin du gouvernement après les violences des gangs à Port-au-Prince

Réaction mi-figue, mi-raisin du gouvernement après les violences des gangs à Port-au-Prince

Loin d’annoncer des mesures aptes à renverser la vapeur, le gouvernement haïtien ne fait que dénoncer les actes des gangs armés qui ont semé la terreur dans la capitale haïtienne pendant les dernières 24 heures.

Dans une note parue le vendredi 1er mars 2024, le Gouvernement de la République dit exprimer son indignation face aux « actes de violence et de terreur orchestrés par des bandits armés, dans la région métropolitaine de Port-au-Prince », ces derniers jours et coûtant la vie à des membres des forces de l’ordre, « dévoués à la protection et à la sécurité de notre pays », dans l’exercice de leur profession, sans oublier les nombreuses victimes au quotidien au sein de la population civile. Plusieurs autres en sont sortis blessés lors de ces attaques des bandits sans foi ni loi.

Face à cet état de fait, le Gouvernement qui ne fait que compter les territoires perdus, dit « condamner avec la dernière rigueur ces actes lâches et ignobles et dénonce, par la même occasion, les scènes de pillage et de vandalisme des institutions publiques et des entreprises privées auxquelles les bandits se livrent ».

Sans stratégie, alors que les corps de 4 policiers dont un inspecteur sont en train d’être dépecés par des membres de gangs se livrant, fort souvent au cannibalisme, le Gouvernement de la République annonce qu’il « continue à travailler pour trouver, sans délai, une solution à la criminalité grandissante et à l’insécurité qui continuent à endeuiller les familles haïtiennes ».

Ainsi, le Gouvernement de la République adresse ses condoléances émues aux familles des victimes, notamment celles des policiers, ainsi qu’à tous les membres de la population civile, tout en leur exprimant sa solidarité inébranlable.

Samuel Celiné