Joverlein Moïse refuse les excuses du président colombien

Joverlein Moïse refuse les excuses du président colombien

Le fils ainé du défunt président Jovenel Moïse, Joverlein Moïse n’accepte pas les excuses du président colombien Gustavo Petro, relatifs à l’assassinat de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse par un commando de mercenaires colombiens.

« Étant fils du président assassiné et citoyen haïtien, je demande justice et non pas des excuses », a écrit Joverlein Moïse, avant de conclure : « Nous n’acceptons pas votre excuse ».

Pour Joverlein Moïse, l’essentiel aujourd’hui est d’ouvrir une enquête internationale pouvant confirmer si réellement, se sont les mercenaires colombiens qui ont assassiné le président ? Qui les a engagés ? Où, ont-ils été hébergés en Haïti ? Quelle esr le degré d’implication de la compagnie américaine CTU dans cet assassinat ? Qui a payé ? Et Pourquoi cet assassinat ?

En marge de la 77e Assemblée des Nations Unies aux États-Unis d’Amérique, mercredi dernier, le président de la Colombie, Gustavo Petro avait twitté « Aujourd’hui, j’ai présenté mes excuses à Haïti, pour l’assassinat de son président par des mercenaires colombiens ».

En Haïti, l’enquête autour de l’assassinat du président Jovenel Moïse patine.

Déjà, 5 juges ont été désignés pour instruire cette affaire. Ils ont dû tous se déporter du dossier par manque de moyens mis à leur disposition par l’État haïtien, dirigé par le Premier ministre Ariel Henry, lui-même indexé par la DCPJ comme l’un des complices dans l’assassinat de Jovenel Moïse.

Samuel Celiné